Institut de recherche pour le développement
L’IRD est un EPST multidisciplinaire, qui a la spécificité de se consacrer à la zone inter-tropicale et à la recherche en partenariat avec les institutions académiques des pays de cette zone. Elle s’appuie sur son expérience de l’informatisation de collections, la gestion et l’exploitation des collections informatisées, et sa compréhension des enjeux associés. Sur la base de cette expérience, l’unité UMMISCO de l’IRD apporte ses compétences spécifiques en IA, apprentissage et classification automatique, notamment l’utilisation des réseaux de neurones profonds dans des contextes divers (intégration des données complexes biomédicales, analyse d’images sonar, dénombrements d’objet dans des images, reconnaissance de caractères morpho-anatomiques dans des images d’herbier, etc.). En particulier ils sont spécialisés sur les aspects d’interprétabilité des modèles complexes notamment dans le contexte des applications translationnelles médicales.
Ce travail colossal se fait en partenariat avec 10 institutions partenaires françaises, travaillant ensemble sur les 3 volets du programme :
- La mise en place de filières de numérisation et la production de modèles 3D des spécimens de collection. Cette production de données sera assurée principalement par l’Université de Bourgogne, l’Université de Lyon, l’Université de Montpellier, le Muséum national d’Histoire naturelle et le CNRS, sans être exclusive.
- La recherche sur l’IA, d’une part afin de développer des outils d’automatisation des procédés de traitement informatique des données 2D et 3D dans un but d’amélioration et d’optimisation la production de données 3D et d’autre part de travailler sur la reconnaissance de caractères automatisée de modèle 3D. Les acteurs principaux de ce volet pour le travail sur les algorithmes sont l’IRD, l’Université de Bourgogne, Sorbonne Université et le CNAM pour les annotations.
- La conservation et la diffusion des modèles 3D avec la sauvegarde et l’archivage pérenne des données qui sera assurée par le CINES et la modernisation des outils et interface d’accès, piloté par le MNHN au bénéfice des membres du consortium e-COL+.
Un accord de consortium définit précisément les compositions et fonctionnements des différents comités qui composent la gouvernance du projet. Cette gouvernance est assurée par les représentants de l’ensemble des partenaires et s’appuie sur un conseil scientifique qui donne un avis sur toute question scientifique et technologique concernant les activités du programme e-COL+. Ce conseil scientifique est partagé avec l’infrastructure RECOLNAT. Il regroupe des spécialistes de différents groupes taxonomiques, de l’évolution, de la 3D, de l’IA, de l’éducation et des arts.
