L’année 2008 marque la première étape de la numérisation des collections naturalistes à grande échelle. Ce challenge ambitieux consiste à numériser, en 2D, l’ensemble de l’herbier de Paris.
Cette phase sera achevée 4 ans plus tard, en 2012. La réussite de cette numérisation de masse sera donc à l’origine du processus. Elle enclenche la dynamique et sera le moteur de la mise en place des autres chantiers de numérisation des collections.
En 2014 les institutions de collections naturalistes françaises font la démonstration de leur capacité à mener à bien des projets de numérisation d’envergure à l’échelle nationale.
En effet, cette année-là ils finalisent, avec succès, le projet e-Recolnat du second Programme d’Investissement d’Avenir (RECOLNAT-ANR-11-INBS-0004).
Puisque les spécimens des collections naturalistes sont majoritairement en 3D, envisager leur numérisation dans toutes les directions est un développement logique dans la suite d’e-Recolnat.
C’est à cette période que de nombreux Instituts se dotent d’équipements adaptés même s’il faut attendre quelques années pour que le marché se dote d’équipement de plus en plus performant.
La recherche s’est rapidement emparée des technologies et des outils de numérisation 3D. Toutefois, du côté de la numérisation 3D de masse, peu d’expérience ont été tentés.
Même si les projets antérieurs ont été des étapes fondamentales, la technique employée a rapidement montré sa limite dans l’individualisation des spécimens.
Le projet e-COL+ se propose donc de revenir à l’individu et a développé des flux de production de masse optimisée.